Document : « Maloya pour la liberté »
1er août 2014
Le film « Maloya pour la liberté » de Jacqueline Meppiel, retrace le séjour de Georges Marchais à La Réunion en avril 1979. Au-delà du propos politique, ce document, avec 35 ans de recul, témoigne d’une société réunionnaise en proie à la misère, aux injustices sociales et à l’exploitation...

- Georges Marchais et Paul Vergès à la porte d’un bidonville du Cœur Saignant au Port. Georges Marchais ne cachera pas son émotion à la vue de la misère qui règne dans ce quartier populaire.
Pourtant, l’impression générale qui se dégage de ce film est dominée par le souffle extraordinaire et puissant d’un peuple en lutte qui se débat pour survivre malgré les difficultés quotidiennes et la terrible misère qui transparaît dans certaines séquences. Un peuple dont la conscience politique est aigüe.

- Ary Yee Chong Tchi Kan lors d’une manifestation dont le mot d’ordre était "Autonomie".
A la rencontre des dockers, des ouvriers, des planteurs, Georges Marchais est touché par La Réunion profonde, La Réunion qui souffre. Une visite dans le quartier du Coeur Saignant au Port, entre feuilles de tôle et bois de lait, — réputé pour être alors le plus grand bidonville de l’île — le confronte à la grande misère d’une population cependant toujours digne.

- Georges Marchais au bidonville du Cœur Saignant, Le Port.
7 Lames la Mer vous incite à visionner ce film — qui nous a été signalé par un fidèle lecteur — parce qu’il a valeur de document. Mais aussi parce qu’il nous interroge sur l’évolution de notre société qui a certes gagné en confort et modernité mais qui y a sacrifié une part de son âme. Puisse le maloya pour la liberté nous redonner un peu de ce souffle perdu.
7 Lames la Mer
Le film « Maloya pour la liberté » a été mis en ligne par le site « Ciné-Archives » qui gère le fonds audiovisuel du Parti communiste français - Mouvement ouvrier & démocratique.
« En 1963, « Sucre amer », court métrage de Yann Le Masson, tourné lors de la première campagne électorale de Michel Debré, révélait l’existence d’une situation de type colonial à l’Île de la Réunion, « Département d’outre-mer ». Seize ans plus tard, en avril 1979, le séjour dans l’île, à l’invitation du Parti Communiste Réunionnais, de Georges Marchais, Secrétaire Général du Parti Communiste Français, est le film conducteur d’une nouvelle approche de ce pays et de ce peuple.
Réalisation : Jacqueline Meppiel. Production : Unicité. Image : Michel Bonne. Son : Jean-Louis Ughetto. Montage : Catherine Renault et Agnès Vaurigeaud

- L’avenue Rico Carpaye en 1979... Le Port.
« En 1963, « Sucre amer », court métrage de Yann Le Masson, tourné lors de la première campagne électorale de Michel Debré, révélait l’existence d’une situation de type colonial à l’Île de la Réunion, « Département d’outre-mer ». Seize ans plus tard, en avril 1979, le séjour dans l’île, à l’invitation du Parti Communiste Réunionnais, de Georges Marchais, Secrétaire Général du Parti Communiste Français, est le film conducteur d’une nouvelle approche de ce pays et de ce peuple.

- La foule accueille Georges Marchais à Gillot.

- Georges Marchais et Paul Vergès arrivent au marché couvert du Port pour un meeting.

- Interview de Christian Fontaine et René Payet, prêtres engagés et militants à "Témoignage Chrétien de La Réunion".
Réalisation : Jacqueline Meppiel. Production : Unicité. Image : Michel Bonne. Son : Jean-Louis Ughetto. Montage : Catherine Renault et Agnès Vaurigeaud

- Julien Ramin, entre religion et militantisme.

- Paul Vergès plaidait pour un statut d’autonomie démocratique et populaire dans le cadre de la république française.

- Paul Vergès et Georges Marchais rencontrent les planteurs, en présence d’Angelo Lauret.

- Georges Marchais : "Paul Vergès est interdit à la radio... C’est un scandale !"


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